LA SECURITE AU CCML

1-SECURITE INCENDIE

Extincteurs  et couverture à disposition

  1. • extincteur à eau pulvérisée + additifs - extincteur général : "petit gros" à dégoupiller et mettre sous pression pour les feux secs (papier, ....)
  2. • extincteur à neige carbonique : "grand maigre" à dégoupiller pour les feux gras (feux de liquide, alcool, éther.....)
  3. • Couverture (en cardiologie, à côté du bureau de Catherine rucker-Martin)

Les portes coupe-feu 

  1. Elles doivent être fermées en permanence.

En cas d'incendie

  1. - Gardez votre calme
  2. - Composez le 8888 (à partir d'un DECT ou poste fixe)
  3. - Attaquez le feu avec les extincteurs mis à votre disposition
  4. - Ne prenez pas de risques, une équipe d'intervention arrivera sur place en 3 minutes

Evacuation

  1. Dès l'audition de l'alarme incendie, quittez les lieux en empruntant les voies d'évacuations menant à l'extérieur vers le point de rassemblement le plus proche (parking logement).

2-URGENCE MEDICALE

  1. Urgence médicale importante composer le poste 4444 (à partir d'un DEC ou poste fixe)
  2. Urgence mineure : Médecine du travail poste 7793(infirmière et Dr Popoff), secouristes du travail (Florence Lecerf, Sylvia Kaminsky).

SI ACCIDENT AVEC UN PRELEVEMENT HUMAIN :

Protocole AES : accident avec exposition au sang ou liquide biologique humain.

Ce protocole a été mis en place par le CHST du CCML. Il existe un protocole bien établi avec des démarches à suivre lors d'un accident (piqûre, coupure) survenant par contact avec du sang ou un liquide biologique humain. Ce protocole concerne toutes les personnes qui travaillent sur des prélèvements humains.

5 boîtes de secours AES ont été distribuées dans les laboratoires.

-1 en pièce de marquage (labo-immuno)

-1 en pièce de culture (labo-immuno)

-1 en pièce de culture (labo-cardio)

-1 en pièce de BM (labo-cardio)

-1 en pièce d'imagerie calcique (labo-imagerie)

La démarche à suivre est expliquée dans le chapitre « que faire en cas d'accident ».

 

L'HYGIENE ET LA SECURITE à l'INSERM

LES AGENTS

Au sein du laboratoire :

1-ACMO (Agent chargé de l'hygiène et de la sécurité) : Florence Lecerf (poste 2517)

Son rôle :

  1. Sensibiliser
  2. Informer
  3. Analyser
  4. Conseiller
  5. Mettre en œuvre

 

2-PERSONNE RADIO-COMPETENTE : Frédéric Perros (poste 79-70)

Toutes les personnes souhaitant manipuler la radioactivité doivent suivre la formation réalisée par Frédéric.

3-Un registre d'hygiène et de sécurité (accessible à tous)

Référence : article 43 du décret n°85-603 du 10 juin 1985 modifié.

Cet article précise que les observations et suggestions relatives à la prévention des risques professionnels et à l'amélioration des conditions de travail sont consignées sur le registre d'hygiène et de sécurité, qui doit être mis à la disposition des agents et, le cas échéant, des usagers, dans chaque service.

Les objectifs du registre :

  1. L'utilisation et l'exploitation du registre "hygiène et sécurité" permettent :
  2. - de contribuer à garantir de bonnes conditions de sécurité aux agents et à préserver leur santé.
  3. - de favoriser l'expression des agents sur ces problématiques.
  4. - d'améliorer les conditions de travail au quotidien.
  5. - d'avoir un historique des aspects relatifs à l'hygiène et à la sécurité au sein des services et de suivre leur évolution, à travers les réponses apportées.
  6. Le registre "hygiène et sécurité" se trouve dans le bureau de l'ACMO

Au sein de la délégation Régionale INSERM-ADR11:

Bât Claude Bernard, 84 rue du Général Leclerc, 94276 Le Kremlin Bicêtre

Ingénieur hygiène et Sécurité : Mme Samia Marti (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.) (tél : 01 49 59 18 58)

Site RH INSERM : http//www.rh.inserm.fr

Sur ce site on trouve dans la rubrique sécurité des fiches techniques santé et sécurité

LES PROTECTIONS ET MOYENS DE DECONTAMINATION AU LABORATOIRE

1-EN GENERAL :

  1. Ne pas manger, boire, fumer, dans les laboratoires.
  2. Le port de la blouse est obligatoire.
  3. Descendre à la cantine sans sa blouse.
  4. Ne jamais pipeter des solutions à la bouche.
  5. Attention aux poignées de porte avec les gants souillés.
  6. Attention au téléphone, veiller à le décrocher sans vos gants.
  7. Respecter les aides laborantines qui nettoient la vaisselle (décontaminer au maximum toute vaisselle souillée par un prélèvement humain, solvant, BET)

2-LES MOYENS DE PROTECTION MIS A DISPOSITION :

E.P.I (équipement de protection individuel)

  1. Gants, blouse, masque, lunettes
  2. Une sorbonne :
  3. Elle se trouve dans le labo immuno et est à la disposition de tout le monde pour la manipulation des solvants, acide, base ou poudre toxique.
  4. Poste de sécurité microbiologique, PSMII :
  5. Pour la manipulation des prélèvements humains le poste de sécurité micro biologique (PSMII) est obligatoire. (1 poste en pièce de culture dans le labo immuno, 1 poste en pièce de culture dans le labo de cardio).

Radioactivité :

  1. Dosimètre et suivi toxicologique des urines pour les manipulateurs de thymidine tritiée.

Contre les ultrasons :

  1. sonicateur dans le laboratoire d'immuno
  2. Casque.

3-LES MOYENS DE DECONTAMINATION :

Décontamination des surfaces (paillasse, hotte à flux laminaire...) :

  1. Produit disponible au CCML
  2. SURFANIOS (bidon de 5 litres) préparation 1X dans les flacons spray
  3. N° article 3254001509-ENT094
  4. Utilisation de l'eau de javel au 1/10

Décontamination des instruments chirurgicaux

  1. Les instruments chirurgicaux doivent être décontaminés dans un bac prévu à cet effet avant de les donner à laver à l'aide laborantine.
  2. Produit disponible chez Fisher Bioblock
  3. Bidon de 5L-Bactinyl 5M-réf 18318
  4. 20 ml pour 1L d'eau
  5. (trempage des instruments dans le bac 15 minutes)

Décontamination des incubateurs :

  1. Produit disponible au CCML
  2. SURFASAFE 750ml Dispenseur de mousse-ENT156
  3. (en pulvérisation prêt à l'emploi)

Décontamination du BET

  1. Les tampons de migration contenant du BET sont récupérés et désactivés dans un bidon avec des sachets de charbons actifs pendant plusieurs jours avant d'être rejetés à l'évier.
  2. Sachets de charbons actifs : réf 71807 (vwr), (sachets destain bag, 1 sachet absorbe 15mg de BET (1 goutte dans chaque gel représente 25µg de BET).

LE TRI DES DECHETS

1-Dispositifs de collecte :

Les DAOM (déchets assimilables aux ordures ménagères)

Ils sont collectés dans des sacs de couleur grise.Les journaux, papiers, déchets de bureaux, Essuie-mains...

Les DASRI (déchets d'activités de soins à risques infectieux ):

Ils sont collectés dans les sacs de couleur jaune + support cartonné.

Ces supports récupèrent tout le matériel souillé par des produits biologiques humains, cellules, sang, cônes, flacon en plastique, pipettes à usage unique, petit flacon en verre souillé.

Le matériel blessant :

Les aiguilles, seringues avec du sang ou des produits médicamenteux, bistouris, lames de rasoirs, pipettes pasteurs .... sont collectés dans les boîtes jaunes.

Recommandations :

  1. Ne jamais recapuchonner les aiguilles.
  2. Ne pas dépasser le niveau indiqué pour le remplissage maximum.
  3. La boîte est évacuée, telle quelle sans emballage supplémentaire, après avoir été fermée hermétiquement en clippant le couvercle placé sur le dessus.

 

La verrerie non souillée :

Flacons de solutés vidés, bouteilles en verre vides, débris de verres, sont collectés dans les modulobacs. ( le modulobac se trouve dans le laboratoire de cardiologie).

 

 

 Les déchets toxiques, nocifs, inflammables :

Les solvants, les acides, les bases, les phénols, ils doivent être collectés dans des bouteilles en verre, étiquetées et stockées sous la sorbonne.

Lorsque les bouteilles de déchets sont pleines, elles sont descendues dans un local au 2ème sous-sol par l'ACMO.

 

Le responsable de l'élimination des produits chimiques au CCML est Mr Ducreux.

LE RISQUE BIOLOGIQUE

Généralités :

Définitions

Agents biologiques : les micro-organismes, y compris les micro-organismes génétiquement modifiés, les cultures cellulaires et les endoparasites humains susceptibles de provoquer une infection, une allergie ou une intoxication.

Micro-organisme : une entité microbiologique, cellulaire ou non, capable de se reproduire ou de transférer du matériel génétique.

Culture cellulaire : le résultat de la croissance in vitro de cellules isolées d'organismes multicellulaires.

Classement des agents biologiques

Les micro-organismes naturels

Ils sont répartis en quatre groupes suivant leur pathogénicité et l'existence ou non d'une prophylaxie ou d'un traitement efficace.

Groupes de risques : du plus faible (1) au plus important (4)

  1. N'est pas susceptible de provoquer une maladie chez l'homme.
  2. Peut provoquer des maladies chez l'homme, mais la propagation est peu probable. Des traitements ou (et) des prophylaxies existent pour lutter contre,
  3. Est pathogène pour l'homme et la propagation est possible, mais des traitements ou (et) des prophylaxies existent généralement,
  4. Cause de maladies graves chez l'homme, risque de propagation élevé, et il n'existe pas de moyen prophylactique, ni de traitement efficace.

Cas particuliers

Les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM)

Ce sont des organismes dont le matériel génétique a été modifié autrement que par multiplication ou recombinaison naturelle.

Les OGM sont classés en fonction de leur pathogénicité pour l'homme comme les microorganismes naturels.

  1. Groupe I : organismes non pathogènes de classe 1 pour lesquels la nature du vecteur ou la séquence clonée ne justifient pas une modification de classe de risque.
  2. Groupe II : OGM autres que les précédents, de classes de risque 2, 3 ou 4.

 

Code du travail Article R.231-61

selon la Directive n° 2000/54/CE du Parlement Européen et du Conseil du 18 septembre 2000 concernant la protection des travailleurs contre les risques liés à l'exposition à des agents biologiques au travail (septième directive particulière au sens de l'article 16, paragraphe 1, de la directive 89/391/CEE).

L'évaluation des risques liés aux micro-organismes génétiquement modifiés et la proposition des niveaux de confinements adaptés sont réalisées par le directeur des travaux de recherche.

La Commission de génie génétique (CGG), dont la mission est définie dans la loi n° 92-654 du 13 juillet 1992 relative au contrôle de l'utilisation et de la dissémination des organismes génétiquement modifiés, donne un avis sur cette évaluation et précise les conditions de travail.

Le site de la CGG est : http://www.recherche.gouv.fr/comis/genetique/default.htm.

Les cultures cellulaires

Le risque peut provenir des cellules mais également des techniques liées à leur culture (milieu, immortalisation, quantités utilisées...).

Le risque présenté par les cultures primaires est très comparable à celui des échantillons biologiques : un exemple est le risque lié à la présence de micro-organismes pathogènes contaminants.

Le risque des lignées est celui d'une réimplantation accidentelle chez le manipulateur induisant ainsi le développement d'une tumeur.

Les critères essentiels d'évaluation du risque sont la distance phylogénétique, la vitesse de division et le mode d'immortalisation.

Les échantillons biologiques humains :

Les critères d'évaluation du risque sont :

  • la nature du matériel biologique (sang, salive, urine...),
  • la présence ou non d'un ou plusieurs agents pathogènes.

Les échantillons provenant de donneurs sains peuvent malgré tout être porteurs de microorganismes pathogènes pour le manipulateur (Herpès...).

Recommandations importantes :

Tout matériel d'origine humaine doit être considéré comme potentiellement dangereux et manipulé avec les protections individuelles appropriées (blouse, gants...) et sous PSM de type II.

L'expérimentation sur du matériel humain prélevé sur soi-même ou ses collègues est à proscrire car il existe un risque de réimplantation accidentelle après transformation de celui-ci. A ce risque s'ajoutent des problèmes liés à l'éthique (non-anonymat du donneur, apparition à posteriori d'une maladie transmissible chez le donneur...).

 Les animaux

On distingue les animaux :

  • conventionnels qui peuvent être porteurs de n'importe quel micro-organisme, pathogène ou non.
  • exempts d'organismes pathogènes spécifiques (EOPS) pour l'espèce considérée,
  • génotoxéniques, c'est à dire abritant une certaine flore connue, et exclusivement celle-là,
  • mutants (exemple : souris nude),
  • transgéniques, c'est à dire abritant des fragments d'ADN étranger dans toutes leurs cellules.

Le classement des animaux dépend de l'agent contaminant.

Directive du Conseil n° 90/219/CEE du 23 avril 1990 relative à l'utilisation confinée de micro-organismes génétiquement modifiés (Directive modifiée par la Directive du Conseil n° 98/81/CE du 26 octobre 1998 -JOCEL 330 du 5 déc. 1998 et la Décision du Conseil no 2001/204/CE, 8 mars 2001 - JOCE n° L 73,15 mars 2001).

Les risques présentés par les animaux peuvent être classés en deux groupes :

  • ceux dus aux animaux eux-mêmes (zoonoses),
  • ceux résultant de l'expérimentation entreprise sur ces animaux : contamination volontaire, transfert de gènes...

Les micro-organismes portés par les animaux peuvent être présents dans leur salive, sang, urines, matières fécales, air expiré, différents organes ainsi que dans les litières.

Le risque infectieux est le risque majeur. Il peut provenir soit de la dispersion du germe étudié (virus ou bactérie), soit de l'animal malade ou porteur sain d'un germe transmissible à l'homme.

Cas des animaux transgéniques :

Classe 1 :

  • animaux abritant un gène ne leur conférant aucun effet nuisible connu pour l'homme ou l'environnement,
  • animaux ne relarguant jamais de particules virales,
  • animaux susceptibles de relarguer des particules virales de classe 1.

Classe 2 :

  • animaux abritant un gène mobilisable ayant un effet nuisible pour l'homme ou l'environnement (animaux abritant un gène de prion, un gène codant pour un récepteur de
  • virus...) ou leur conférant un effet nuisible pour l'homme ou l'environnement,

• animaux susceptibles de relarguer des particules virales de classe 2.

Classe 3 :

  • animaux susceptibles de relarguer des particules virales de classe 3 ou abritant un gène de prion muté dans une position associée à une pathogénicité chez l'homme.

Classe 4 :

  • animaux susceptibles de relarguer des particules virales de classe 4.

La transgénèse est applicable à toutes les espèces animales. Il faudra donc prendre en considération toutes les situations qui peuvent se rencontrer et qui sont différentes selon le mode de vie des animaux. L'évaluation du risque et la définition du confinement seront faites au cas par cas en fonction de l'espèce considérée.

Les règles à respecter concernant ces animaux sont détaillées dans le guide intégralement disponible sur Internet à l'adresse suivante : http://www.cnrs.fr/SDV/expanimogm.html.

Les voies de pénétration dans l'organisme

Voie aérienne

Principale voie d'entrée, mais également la plus insidieuse, elle se fait par inhalation d'aérosols créés au cours des manipulations.

  • Articles R 231-60 à R 231-65 du code du Travail.
  • Article R 231-63 à R 231-63-4 du code du Travail.
  • Article R 231-65 à R 231-65-3 du code du Travail

Exemples :

  • ouverture de tubes immédiatement après centrifugation,
  • passage à la flamme d'anse de platine,
  • remise en suspension par aspirations et refoulements successifs trop violents,
  • manipulation des litières...

Voie digestive

Les interdictions de pipeter à la bouche, de boire, de manger et de fumer dans les laboratoires ont considérablement diminué le risque de contamination par ingestion.

Cependant, le non respect des règles élémentaires d'hygiène (porter ses mains à la bouche sans les avoir lavées, sucer un stylo...) constitue encore un risque non négligeable.

Voies cutanée et oculaire

La contamination peut se faire par projection dans l'oeil ou sur peau saine et surtout lésée, mais également suite à une piqûre, coupure, morsure, griffure.

La vaccination sera recommandée chaque fois qu'elle constitue un acte efficace et sans danger pouvant prévenir une maladie grave d'origine professionnelle.

Tout agent refusant une vaccination pourra être déclaré inapte à la manipulation de l'agent biologique concerné.

Seuls les Postes de Sécurité Microbiologique (PSM), utilisés dans les conditions requises, assurent la protection de l'opérateur et de l'environnement contre les dangers liés aux aérosols dans la manipulation de substances biologiquement actives, infectées ou dangereuses.

Par contre, ils ne sont pas conçus pour assurer une protection contre les risques chimiques ou radioactifs.

Il existe trois types de PSM en fonction des objectifs de protection souhaités :

Caractéristiques des PSM

Sur un PSM de type II, bien que le marquage " CE " soit obligatoire, seule la certification NF garantit l'efficacité.

Les modèles à deux ventilateurs (type II B) apportent une sécurité supplémentaire en cas de panne ou en début de colmatage d'un des filtres.

Le plan de travail plein est préconisé car il offre une meilleure stabilité et est plus facile à nettoyer et à décontaminer. La largeur des plans de travail doit être de 0,90m ou de 1,20m pour n'autoriser le travail que d'un seul manipulateur à la fois.

Les raccords de gaz et l'emploi des becs Bunsen dans l'enceinte des PSM sont à proscrire, car le cône de chaleur de la flamme provoque des turbulences et endommage le filtre HEPA placé au-dessus.

Le niveau sonore doit être le plus bas possible.

Le niveau d'éclairement du plan de travail doit être au minimum de 400 lux.

Les lampes à UV sont déconseillées pour les raisons suivantes :

  • • durée de vie courte,
  • • inefficacité sur certains matériels biologiques,
  • • risque pour le manipulateur en cas d'oubli

Type de PSM

Nature de la protection, du manipulateur, de l'environnement, du produit manipulé

TYPE I

Par la création d'un flux d'air entrant dans l'enceinte Par filtration de l'air de l'enceinte à travers un filtre à très haute efficacité Non protégé puisqu'en contact avec l'air du laboratoire

TYPE II (présente dans nos laboratoires)

Par une aspiration créée au bord avant du plan de travail

Par filtration de l'air de l'enceinte à travers un filtre à très haute efficacité Par un flux d'air descendant préalablement filtré à travers un filtre à très haute efficacité

TYPE III

Par une paroi matérielle (le produit est manipulé par l'intermédiaire de manchons souples terminés par des gants).

Par filtration de l'air de l'enceinte à travers deux filtres en série à très haute efficacité

Par absence de contact avec l'air du laboratoire.

Conseils d'utilisation

  • • travailler toujours seul, quelle que soit la taille du plan de travail,
  • • ne placer sur le plan de travail que le matériel nécessaire à la manipulation,
  • • allumer le PSM entre 5 et 15 minutes avant utilisation et selon les recommandations du fabricant,
  • •ne pas arrêter et remettre en marche la hotte d'une manière trop fréquente,
  • •interdire l'emploi de source de chaleur, en particulier de bec Bunsen
  • •ne pas introduire d'objet poussiéreux (pour éviter le colmatage du filtre),
  • •maintenir propre la zone stérile. La nettoyer avec du papier imbibé d'un désinfectant approprié avant et après chaque utilisation,
  • • procéder à la désinfection du plan de travail, PSM maintenu en marche,
  • • ne pas effectuer de mouvements rapides à l'intérieur de l'enceinte stérile pendant le fonctionnement,
  • • ne pas tousser, ni éternuer en direction de la zone stérile,
  • • ne pas projeter de liquide ou de solide sur la face interne du filtre,

Il est indispensable d'intégrer la prévention dans le choix du protocole de manipulation (choix des produits, réduction des quantités, confinement, choix du matériel ainsi que des protections collectives et individuelles).

Il est également nécessaire d'acquérir une gestuelle bien maîtrisée.

Il faut éviter tout particulièrement la création d'aérosols (centrifugation, flambage, agitations,

sonications...) en manipulant au calme et en milieu confiné.

Le transport de matériel biologique

Il existe une réglementation spécifique concernant le transport de matières biologiques.

Par route

Pour le matériel de classes de risque 1 et 2, nécessité d'avoir un double emballage résistant à la chute et à la compression.

Pour le matériel de classe 3, nécessité d'avoir un triple emballage, plus résistant que le précédent (chute, compression, perforation).

Les emballages primaires et secondaires doivent être étanches et séparés par une quantité suffisante de matériau de rembourrage absorbant. Ces emballages, agréés par le Ministère des Transports, sont disponibles dans le commerce.

L'emballage extérieur doit comporter plusieurs indications :

  • • une étiquette de risque comportant le sigle " risque biologique ", la mention " matière infectieuse "
  • • une étiquette avec l'adresse du destinataire,
  • • une étiquette indiquant le sens du chargement dans le cas de matériel biologique liquide.

Si le colis contient de la carboglace ou de l'azote liquide, il devra comporter une étiquette supplémentaire avec les sigles spécifiques à ces dangers.

Le colis doit être accompagné d'un document de transport (matériels transportés, nombre, quantité, noms et adresses de l'expéditeur et du destinataire) et d'un autre indiquant les consignes à respecter en cas d'accident.

L'expéditeur doit s'assurer de la compétence du transporteur.

Par avion

Pour le matériel de classe 1, un double emballage résistant à des tests de dépression est au minimum requis, un triple emballage étant conseillé.

Pour le matériel de classes 2 et 3, un triple emballage est obligatoire.

L'étiquetage est le même que pour le transport par route.

 

LE RISQUE CHIMIQUE

PRODUIT CHIMIQUE = DANGER, INFORMEZ VOUS DES RISQUES !

En raison de leurs propriétés physico-chimiques, toxicologiques et écotoxiques, les produits chimiques peuvent être dangereux pour l'intégrité physique ou la santé des individus et pour la préservation de l'environnement.

Ne les manipulez pas sans connaître les risques liés à leur utilisation, regardez l'étiquetage des produits commerciaux ainsi que la fiche de données de sécurité.

Les pictogrammes ou symboles de danger.

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Ils vous informent des risques majeurs.

Les phrases R et S.

Présentes sur l'étiquette, les phrases de risques R et de conseils de sécurité S complètent les pictogrammes.

Attention ! Pour certains produits toxiques (mutagènes, cancérogènes, reprotoxiques) il n'y a pas de pictogrammes mais des phrases du type :

  • R 39 Danger d'effets irréversibles très graves
  • R 45 Peut provoquer le cancer
  • R 60 Peut altérer la fertilité
  • R 46 Peut provoquer des altérations génétiques héréditaires
  • R 61 Risque pendant la grossesse d'effets néfastes pour l'enfant

On trouve le sens des phrases R et S dans les catalogues de produits chimiques .

La Fiche de Données de Sécurité (FDS).

Fiches disponibles sur le site de l'INRS : http://www.inrs.fr (aller dans base de données puis fiches toxicologiques)

Avant d'utiliser, voire d'acheter un produit consultez sa FDS. Vous y trouverez des informations complémentaires à celles de l'étiquetage sur ses propriétés physico-chimiques, sur les risques liés à son utilisation et les mesures de prévention à mettre en place, sur son stockage et son élimination.

Souvent fournie par le fabricant lors de la livraison, elle est également disponible sur le web.

Pensez à reproduire l'étiquetage lors d'un reconditionnement, à le remplacer quand il devient illisible et à marquer votre verrerie.

PROTEGER VOUS : APPRENEZ LES BONS GESTES !

1-- Produits toxiques.

Les produits chimiques peuvent avoir un effet biologique sur l'organisme et donc s'avérer dangereux pour la santé, immédiatement (brûlure, lésion oculaire) ou après plusieurs années (mutation génétique, cancer). Une fois entrés dans notre corps, ils peuvent grâce à la circulation sanguine attaquer et altérer aussi bien des organes très éloignés de leur point de pénétration initial que ceux de son voisinage. Les trois principales voies de pénétration sont les suivantes :

La respiration d'air contaminé (Gaz, vapeur, poudre pulvérulente, poussière). C'est le mode de pénétration dans l'organisme le plus commun. Ne cherchez pas à identifier un produit avec votre odorat

Le contact cutané.  D'autres substances chimiques peuvent pénétrer dans la circulation sanguine si elles entrent en contact avec la peau ou avec les yeux.

  • - Favorisez la protection collective : manipulez sous des sorbonnes convenablement fermées, bouchez les flacons et les bouteilles contenant des produits volatils
  • - Stockez les solvants et les réactifs dans des armoires ventilées (armoire présente dans le couloir du laboratoire)
  • - Utilisez les masques anti-poussière lors de la manipulation de poudre fine et nettoyez ensuite avec un papier absorbant humide.

L'ingestion. Des composés chimiques peuvent êtres ingérés accidentellement à cause d'aliments, de cigarettes ou de mains contaminés.

  • Portez des gants de protection
  • Lavez vous les mains avant de manger ou de fumer
  • Il est interdit de manger, boire ou fumer dans un laboratoire
  • Ne jamais pipeter à la bouche

2- Produits dangereux en raison de ses propriétés physico-chimiques

Ces substances peuvent être explosibles, inflammables, comburantes ou encore réagir avec l'eau (violemment ou avec dégagement de gaz toxiques ou inflammables). Attention dans ce dernier cas, il n'existe pas de pictogramme spécifique !

  • Travaillez sur des petites quantités, sous sorbonne avec si possible un écran de protection
  • Ne pas déposer de produit inflammable près d'une flamme ou source de chaleur (plaque chauffante, étuve)
  • Balisez la zone dangereuse et renseignez vous sur les mesures à prendre en cas d'accident

3- Produits écotoxiques

Ils présentent un risque immédiat ou différé pour l'environnement. Attention à la gestion et au rejet de leur déchet.

ÉLIMINATION DES DECHETS CHIMIQUES, NE LES REJETER JAMAIS À L'EVIER MAIS DANS DES POUBELLES SPECIFIQUES

Poubelles spécifiques pour la récupération des produits chimiques : bouteilles en verre étiquetée sous la sorbonne

  • - Solvants!
  • - Acides organiques
  • - Acides minéraux
  • - Bases
  • - Solides (silice, déssechants)
  • - Métaux (arsenic, mercure, plomb)

STOCKAGE

Les quantités de produits sur la paillasse doivent être, dans la mesure du possible limitées à la consommation pour une journée.

Les produits doivent être placés le plus loin possible d'une source de chaleur et jamais à proximité des issues.

Avant de mélanger plusieurs déchets dans un récipient, on s'assurera qu'ils sont compatibles chimiquement !

S'ils doivent être conservés au froid, ils ne seront placés que dans des réfrigérateurs ou des congélateurs sécurisés du point de vue électrique.

Certains produits peuvent réagir les uns avec les autres et ne doivent donc pas être stockés au même endroit

OUVERTURE DES FLACONS :

De nombreuses substances dégagent des vapeurs toxiques ou corrosives, parfois sous pression, lors de l'ouverture des flacons (ex : acide chlorhydrique, brome, ammoniaque). Il faut donc procéder à l'ouverture des flacons avec précaution, sous hotte, porter un vêtement de protection adapté et éventuellement un masque de protection respiratoire.

SOLVANTS INFLAMMABLES :

Maintenir les quantités stockées au strict minimum. Conserver les produits à l'abri de la chaleur et des sources d'ignition dans un local ou une armoire ventilés. Ne jamais manipuler près d'une flamme, d'un point chaud ou d'une source d'électricité statique.

PESEE :

Risques: intoxication, contamination du laboratoire

Attention à la pesée de produits très dangereux (très toxiques, cancérogènes, mutagènes, toxiques pour la reproduction)

  • Nettoyer la balance ! 50
  • Toujours fermer la porte pour peser.



LES CMR

CMR

 

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CMR : Produits chimiques Cancérogènes et/ou Mutagènes et/ou toxiques pour la Reproduction.

Cancérogène : substances et préparations qui, par inhalation, ingestion ou pénétration cutanée, peuvent provoquer un cancer ou en augmenter la fréquence.

Mutagène : substances et préparations qui, par inhalation, ingestion ou pénétration cutanée, peuvent produire des défauts génétiques héréditaires ou en augmenter la fréquence.

Toxiques pour la reproduction : substances et préparations qui, par inhalation, ingestion ou pénétration cutanée, peuvent produire ou augmenter la fréquence d'effets nocifs non héréditaires dans la progéniture ou porter atteinte aux fonctions ou capacités reproductives.

Ces substances sont classées suivant la directive 67/548/CEE modifiée en 3 catégories en fonction de l'importance de leurs effets sur la santé.

Les personnes manipulant des CMR doivent remplir une fiche individuelle d'exposition

Fiche individuelle d'exposition :  logo pdf

Pour répondre aux obligations réglementaires de l'employeur en matière de prévention du risque chimique (Décrets nº 2001-97 du 1 février 2001, nº 2003-1254 du 23 décembre 2003 et n° 2004-725 du 22 juillet 2004)

Cette fiche vise à identifier les personnes exposées aux préparations et produits chimiques dangereux, dont les substances cancérogènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction (C/M/R) manipulées au sein des structures de recherche à caractériser l'exposition. Elle n'a pas pour objectif de recenser les expositions antérieures de chaque personne.

Elle ne doit pas être confondue avec l'attestation d'exposition remise à chaque personne en fin de carrière

Qui est concerné ? Toute personne exposée lors de manipulations de préparations et produits et chimiques dangereux (activités de laboratoire, travail en laverie, en animalerie, en atelier, activités d'entretien et de maintenance ... ).

A qui est-elle destinée ? Cette fiche est détenue par l'employeur ou son représentant et conservée dans le dossier de la personne.

Une copie est transmise à la personne, une autre est transmise au médecin de prévention.

Pour l'Inserm : l'original, signé par le Délégué Régional, est transmis au RRH.

Qui la remplit ? La personne exposée avec l'aide du correspondant hygiène et sécurité ou l'ACMO et éventuellement de l'ingénieur H&S – Elle doit signer la fiche

Quand la remplir ? Cette fiche doit être remplie chaque année à l'occasion de l'évaluation des risques. En outre, elle doit être actualisée lors de toute modification de technique susceptible de modifier l'exposition aux ou préparations et produits chimiques dangereux.

Pour l'Inserm, la fiche est retournée en même temps que le questionnaire d'évaluation des risques.

Fiche individuelle d'exposition aux risques chimiques

QUE FAIRE EN CAS D'ACCIDENT

A) CONTACT ACCIDENTEL AVEC UN PRODUIT CHIMIQUE

Yeux :

  • Lavage immédiat et prolongé (15-20 min) à l'eau courante sans chercher à enlever les lentilles
  • Consulter un ophtalmologiste.

Peau :

  • Ôter les vêtements souillés sauf ceux qui collent à la peau
  • Lavage à grande eau immédiat et prolongé (15-20 min)
  • Ne pas chercher à neutraliser le produit

Atmosphère toxique :

  • Evacuer la zone polluée, interdire l'entrée dans le local, ne pas agir seul
  • Inhalation (produits chimiques) :
  • Mettre la victime en position semi-assise en cas de difficultés respiratoires.

Ingestion (produits chimiques) :

  • ne pas faire vomir, ne pas donner à boire, prendre des renseignements sur le produit.
  • En cas de renversement de produits chimiques, baliser la zone contaminée. Utiliser du papier absorbant spécifique pour l'absorption de produit chimique (disponible près de la sorbonne).

B) CONTACT ACCIDENTEL AVEC UN PRODUIT BIOLOGIQUE

Accident exposant au sang ou aux produits biologiques, par piqûre, coupure, projection.

Cas de projection dans les yeux

  • laver à l'eau potable pendant au minimum 10 minutes, en maintenant les paupières écartée,
  • consulter rapidement un ophtalmologiste

Protocole AES : accident avec exposition au sang ou liquide biologique humain

PREVENTION ET GESTION DES ACCIDENTS AVEC EXPOSITION AU SANG OU A DES LIQUIDES BIOLOGIQUES (AES) AU CCML

A - AES : GENERALITES :

I – Qu'appelle-t-on accident avec exposition au sang (AES) ?

On appelle AES tout accident survenant par contact avec du sang ou tout autre liquide biologique contenant du sang lors d'une effraction cutanée (piqûre, coupure, égratignure ...) ou une projection sur une muqueuse (yeux, bouche...) ou sur une peau lésée (eczéma, plaie...). Tout le personnel peut être concerné.

II – Quels sont les agents transmissibles par le sang ?

En théorie, tout microbe présent dans le sang peut être transmis lors d'un AES et être à l'origine de maladies infectieuses. Toutefois en pratique, notamment en milieu de soins, le risque essentiel identifié à ce jour réside dans la possible transmission des virus VIH (virus de l'immunodéficience humaine), VHB (virus de l'hépatite B) et VHC (virus de l'hépatite C), mais il n'est pas illusoire de penser que d'autres virus, actuellement encore inconnus, puissent être transmis, de la même manière, à l'occasion d'un AES.

Remarque : le virus de l'hépatite B ne doit pas constituer un problème dans la mesure où la vaccination contre l'hépatite B est obligatoire pour le personnel de santé.

III – Y a-t-il des risques de transmission d'agents infectieux avec d'autres liquides biologiques ?

Les expositions à d'autres liquides (liquides céphalo-rachidien, synovial, pleural, péritonéal, péricardique, liquide amniotique), même non visiblement souillés de sang, peuvent être à risque et donc considérées comme des AES

B – AES : PREVENTION  logo pdf

C – AES : GESTION  logo pdf

D – CONDUITE A TENIR EN CAS D'AES  logo pdf